Dernières actualités avec #Manuel Valls


Le Parisien
16-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Îles Marquises : saisie record de 900 kg de cocaïne et 180 kg de méthamphétamine
Les douanes ont saisi 900 kg de cocaïne et 180 kg de méthamphétamine sur un voilier dans la nuit de lundi à mardi aux Marquises , l'un des cinq archipels de la Polynésie française , a indiqué le parquet de Papeete. Le capitaine allemand du navire ainsi qu'un passager hollandais ont été placés en rétention douanière, ajoute la même source, confirmant une information de la chaîne locale TNTV. Il s'agit d'une saisie record en Polynésie française. Ce voilier faisait escale à Nuku Hiva, l'une des îles les plus peuplées des Marquises. La drogue avait été chargée au Mexique, à destination de l'Australie, précise le communiqué du parquet. Ce circuit des stupéfiants, entre une Amérique du Sud productrice et une Australie consommatrice, est connu des douanes et des forces armées , qui surveillent les 5,5 millions de kilomètres carrés de la Polynésie française. « On va demander le renforcement des contrôles de la zone maritime des Marquises et plus largement de la Polynésie, sachant que c'est l'itinéraire des trafiquants », a déclaré le maire de Nuku Hiva, Benoît Kautai. Il doit rencontrer le ministre des Outre-mer Manuel Valls , dont le déplacement aux Marquises est prévu jeudi. « On a déjà eu une saisie de 400 kg de cocaïne sur un bateau , sans oublier des paquets retrouvés sur les plages », a rappelé Benoît Kautai. Il estime en revanche que cette drogue n'est pas consommée aux Marquises, au contraire du cannabis, très répandu. La quantité de drogue découverte à Nuku Hiva pose un problème de stockage, de gardiennage et de transport dans cette île située à plus de 1 400 km de Tahiti, qui ne compte que trois gendarmes. L'incinérateur de drogue le plus proche se trouve à Papeete.


Le Figaro
10-07-2025
- Politics
- Le Figaro
«Refonder Mayotte» : le Parlement adopte définitivement le projet de loi, sept mois après le passage du cyclone Chido
Un ultime vote favorable du Sénat, à 228 voix contre 16, a permis à ce texte d'aboutir. Il décline notamment quatre milliards d'euros d'investissements publics sur six ans. Sept mois après que le cyclone Chido a frappé Mayotte, le Parlement a définitivement adopté jeudi le projet de loi pour «refonder» ce territoire d'outre-mer, qui est le département le plus pauvre de France, déjà confronté avant le passage du cyclone à d'immenses défis. Un ultime vote favorable du Sénat, à 228 voix contre 16, a permis à ce texte d'aboutir. Il décline notamment quatre milliards d'euros d'investissements publics sur six ans, inscrit dans la loi le principe d'un alignement des droits sociaux avec ceux de l'Hexagone à l'horizon 2031, et contient de nombreuses mesures de lutte contre l'immigration clandestine et l'habitat illégal, les deux principaux «fléaux» identifiés par Manuel Valls, ministre des Outre-mer. Publicité Cette «loi-programme» décline notamment 4 milliards d'euros d'investissements publics sur six ans et inscrit pour la première fois dans la loi la convergence sociale, c'est-à-dire l'alignement des droits sociaux avec les montants de l'Hexagone, avec pour horizon 2031. À Mayotte, 77% de la population vit sous le seuil de pauvreté national, et le RSA, par exemple, y est encore deux fois plus bas. À lire aussi Immigration illégale à Mayotte : un durcissement du droit du sol aux effets incertains Une loi fruit d'un compromis entre députés et sénateurs Dernier texte de loi à passer les griffes du Parlement avant la pause estivale, il vient clore une session parlementaire extraordinaire assez fructueuse pour le gouvernement, qui aura réussi à faire aboutir plusieurs textes malgré son absence de majorité à l'Assemblée nationale. Cette loi pour «refonder Mayotte», fruit d'un compromis entre députés et sénateurs, avait été validée mercredi par les députés, avec le soutien de la coalition gouvernementale et de l'extrême droite. Le Rassemblement national, très mobilisé durant les débats, a même revendiqué «une victoire politique». Mais la gauche, à l'Assemblée comme au Sénat, s'est partagée entre opposition et abstention, mettant notamment en cause «l'obsession» du projet de loi pour l'immigration, ont accusé plusieurs parlementaires. Le texte s'attaque en effet à deux «fléaux», la lutte contre l'immigration clandestine et l'habitat illégal, «sans quoi» Mayotte risque d'être reconstruite sur du «sable», selon les mots de Manuel Valls. Il prévoit par exemple de durcir les conditions d'obtention d'un titre de séjour alors que près de la moitié de la population y est étrangère. Plusieurs dispositions permettent de faciliter la destruction des bidonvilles, alors qu'un tiers de l'habitat est informel. Une mesure permet par exemple de déroger à l'obligation d'une offre de relogement au moment d'une évacuation.